vendredi 20 juillet 2012

la politique à la pépé

pépé mujica, c'est le président du coin. celui avec la moustache sur la photo de l'article. un ancien guérillero, intellectuel, qui a passé 14 ans en prison sous la dictature, élu en 2010.
pour les indécrottables de la langue d'oïl, ce que narre en gros le papier, c'est qu'un jour du joli mois de mai, pépé décide de faire l'emplette d'une lunette pour ses ouatères. mais comme vous, et moi, quand il a besoin d'une lunette pour ses ouatères, ben il descend lui même à la quincaillerie du coin, dans sa coccinelle pourrie (une fois, la légende raconte qu'il est tombé en rade dans un station service et qu'il a fini le trajet en stop) et fait ses courses, sans cravate ni garde du corps, en survêt et espadrilles. puis dans la boutique, il est reconnu par des mecs d'un club de foot, qui lui demandent de venir encourager leurs copains, qui s'entraînent dans le gymnase d'à côté.
et que croyez-vous que fît pépé ?
ben il y fut.
après avoir laissé sa lunette de chiotte dans sa vw.
sacré pépé.

vendredi 13 juillet 2012

saute dans ton slip

un jeudi de juin, ça chie au paraguay.
fernando lugo, un ancien évêque tendance théorie de la libération, premier président de gauche du pays et père d'une ribambelle d'enfants naturels (ils forment une équipe de foot, quasiment !), est menacé de destitution expresse par le parlement, tenu par l'opposition de droite.
à 18h00, on me dit: "tu sautes dans un avion demain matin avec trois autres hispano pour asuncion pour couvrir la session du congrès demain".
première mission à l'étranger.
enfin, à part quand je suis allé dans le lot-et-garonne, une fois.
chouette.
et coup de bol, sans être un pays frontalier, c'est une des rares capitales qu'on puisse rallier par un vol direct depuis montevideo.
coup de bol aussi, j'ai une liasse de dollars en liquide dans la poche, parce que l'afp, c'est une petite boite qui débute et envoyer des gens en mission du jour au lendemain, ils ont pas l'habitude, alors il y avait pas de liquide au bureau pour qu'on n'arrive pas les poches vides sur place.


mardi 3 juillet 2012

vu par...

by JOJO:

Trois semaines en Amérique du Sud c'est nettement insuffisant vu l'étendue du continent mais à la fois assez pour se faire une bonne idée de l'Uruguay.
Montevideo ville tristounette, pas trépidante pour deux sous, beaucoup de maisons coloniales en ruine et c'est bien dommage!! Impressionnante "rambla" le long des km de plage, un peu bruyante avec les voitures qui pofitent également du paysage.
La zen attitude de ses habitants est surprenante, pas d'affolement dans les churrascarias à l'heure du coup de feu où la viande grillée est excellente et les portions énormes. Contraste saisissant dans le petit resto tenu par un français qui s'agitte frénétiquement devant ses fourneaux et propose des plats super beaux et bons!